STÉPHAN Claude

Claude Joseph Marie Stéphan effectue son service militaire au début des années vingt, au 45ème régiment d’artillerie de campagne portée (45e RACP) puis au 355ème régiment d’artillerie à Nantes. De retour à la vie civile, il travaille comme mécanicien et s’installe à Hanvec. Il y épouse Marie Le Cann, le 30 juin 1924, avec qui il aura six enfants. Installé au bourg, Claude Stéphan monte en 1929 une entreprise de transports et se présente en 1935 aux élections municipales sur la liste d’Union des gauches. Tout en poursuivant le développement de son entreprise de transports, Claude Stéphan lance également une entreprise de bière à Hanvec vers 1937. À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il n’est pas mobilisé car en charge d’une famille nombreuse.

En décembre 1943, Claude Stéphan est approché par Marcel Le Coz du Faou, agent de liaison du réseau de renseignement Ronsard-Marathon. Ce dernier lui propose d’intégrer la structure clandestine et d’utiliser sa licence de transport en commun pour faire des liaisons. Claude Stéphan accepte et conduit dans différentes localités du Finistère, notamment à Landerneau et Brest, l’agent Marcel Le Coz. En plus de sa tâche principale, le patron d’Hanvec collecte des renseignements lors de ses voyages sur les positions allemandes dans la presqu’île de Crozon.

En fin mai 1944, les filières brestoise et landernéenne du réseau sont anéanties par des arrestations menées par le Kommando I.C 343 de Landerneau. Lors des interrogatoires, les noms des agents de liaison Marcel Le Coz et Michel Hérry sont obtenus, l’enquête allemande se porte alors vers Hanvec. Claude Stéphan n’est pas arrêté, il est cependant coupé du réseau.

Son activité durant la période de la Libération n’est pas connue.

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