COUBLANT René

René Coublant habite rue Bugeaud et fréquente le patronage du quartier Saint-Martin. Il travaille chez un négociant mais n’est pas mobilisé en 1940 car atteint de la poliomyélite au bras droit quand il était nourrisson. Au début de l’occupation, le 4 août 1940, sa fiancée Jeanne Le Gac décède à Brest.

Il intègre la résistance au sein du Groupe Élie. L’identité de son recruteur est inconnue. Réné Coublant devient le secrétaire du Groupe Élie. Lors de la vague d’arrestations qui touche le groupe en mai 1941, il est prévenu à temps, ce qui lui permet de ne pas être arrêté.

Il pense quitter Brest par le train mais son employeur l’en dissuade fortement et l’emmène avec un de ses camions. Le jeune brestois parvient à franchir la ligne de démarcation et trouve refuge à Clermont-Ferrand chez son cousin Alain Guern. À la fin du mois de mai, il trouve un emploi de copiste à l’Office français d’information (O.F.I), l’agence de presse contrôlée par le gouvernement de Vichy.

En mai 1941 il perd également son père, Jacques-Marie, agent des P.T.T, vétéran de la Guerre 1914-1918.

Après guerre, il s’installe à Paris en 1946 et travaille comme rédacteur au Service des informations générales de l’A.F.P, avant d’intégrer le Service des sports où il effectuera sa carrière de journaliste jusqu’à son départ en retraite en 1984. René Coublant se marie à Vanves (92) en octobre 1958 avec Paulette Ponge et de cette union naît une fille.